Madame de Montespan
LE MARQUIS ET LA MARQUISE DE MONTESPAN
Le 28 janvier 1663 un dimanche d’hiver Louis Henri de Pardaillan de Gondrin marquis de Montespan, épouse la voluptueuse femme Françoise Athénaïs de Rochechouart de Montemart. Après le mariage le marquis de Montespan, décide de quitter Paris pour les Pyrénées. La famille s’installe au château d’Antin, mais comme il menace de s’écrouler, elle déménage pour celui de Montespan. Ce manoir est en mauvais état, donc ils vont habiter à Bonnefont.
Du mariage naît une fille Marie-Christine (morte à 12 ans) le 5 avril 1675 et un fils Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin duc d’Antin à qui le roi offrira une avenue de Paris La chaussée d’Antin.
Athénaïs va à Versailles et devient la favorite de Louis XIV, avec qui elle a 8 enfants ( sur une période de 12 ans ) tous légitimés, qui ont encore à ce jour, des descendants dans 9 maisons souveraines de plusieurs pays d’Europe. Elle mène grande vie, compromise dans l’affaire des poisons, elle fut remplacée par Mme de Maintenon. Chassée de Versailles, elle se réfugie dans l’abbaye de Fontevrault.
Lors de son séjour à Versailles, elle fait porter une de ses robes à Montespan, pour mettre sur l’autel, mais le curé ne veut pas de ce linge impur, et il ne l’exposera jamais.
Le marquis de Montespan, très en colère contre la liaison de sa femme avec le roi Louis XIV, peint son carrosse en noir, et le dote à chaque angle de grandes ramures de cerf pour montrer sa position de cocu. On dit qu’il fut le premier révolutionnaire. Il vit à Bonnefont, participe aux guerres.
Le château de Saint Elix a été la propriété du marquis de Montespan à la fin de sa vie de 1686 à 1701. Il répare le château 8 ans de travaux contre 6 pour la construction. Il croit récupérer sa belle, mais hélas, elle ne reviendra pas.
La grande demeure de Saint Elix fut construite à la renaissance à l’époque de François 1er par Pierre Potier. Le château rivalise avec les châteaux de la Loire.
L’héritage de St Elix passa à un neveu Louis de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, qui n’est autre que le mari résigné de Françoise Athénaïs de Rochechoir.
Le marquis de Montespan décède à Toulouse en 1702.
Le 27 mai 1707 la marquise décède. Son fils d’Antin ne veut pas du corps, ainsi que le roi. La marquise avait laissé des instructions, pour qu’après son décès, ses entrailles et son cœur, soient léguées au prieuré de Saint Menoux. Les entrailles sont déposées dans une urne mal scellée, et données à un homme, pour les porter au prieuré situé à 3 lieues. En route l’odeur émanant de l’urne dégoûtent le berger, qui ouvre le récipient, et en jette le contenu dans un fossé. Les cochons et les chiens se précipitent sur les entrailles
texte: Jean.Kowalski
Le 28 janvier 1663 un dimanche d’hiver Louis Henri de Pardaillan de Gondrin marquis de Montespan, épouse la voluptueuse femme Françoise Athénaïs de Rochechouart de Montemart. Après le mariage le marquis de Montespan, décide de quitter Paris pour les Pyrénées. La famille s’installe au château d’Antin, mais comme il menace de s’écrouler, elle déménage pour celui de Montespan. Ce manoir est en mauvais état, donc ils vont habiter à Bonnefont.
Du mariage naît une fille Marie-Christine (morte à 12 ans) le 5 avril 1675 et un fils Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin duc d’Antin à qui le roi offrira une avenue de Paris La chaussée d’Antin.
Athénaïs va à Versailles et devient la favorite de Louis XIV, avec qui elle a 8 enfants ( sur une période de 12 ans ) tous légitimés, qui ont encore à ce jour, des descendants dans 9 maisons souveraines de plusieurs pays d’Europe. Elle mène grande vie, compromise dans l’affaire des poisons, elle fut remplacée par Mme de Maintenon. Chassée de Versailles, elle se réfugie dans l’abbaye de Fontevrault.
Lors de son séjour à Versailles, elle fait porter une de ses robes à Montespan, pour mettre sur l’autel, mais le curé ne veut pas de ce linge impur, et il ne l’exposera jamais.
Le marquis de Montespan, très en colère contre la liaison de sa femme avec le roi Louis XIV, peint son carrosse en noir, et le dote à chaque angle de grandes ramures de cerf pour montrer sa position de cocu. On dit qu’il fut le premier révolutionnaire. Il vit à Bonnefont, participe aux guerres.
Le château de Saint Elix a été la propriété du marquis de Montespan à la fin de sa vie de 1686 à 1701. Il répare le château 8 ans de travaux contre 6 pour la construction. Il croit récupérer sa belle, mais hélas, elle ne reviendra pas.
La grande demeure de Saint Elix fut construite à la renaissance à l’époque de François 1er par Pierre Potier. Le château rivalise avec les châteaux de la Loire.
L’héritage de St Elix passa à un neveu Louis de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, qui n’est autre que le mari résigné de Françoise Athénaïs de Rochechoir.
Le marquis de Montespan décède à Toulouse en 1702.
Le 27 mai 1707 la marquise décède. Son fils d’Antin ne veut pas du corps, ainsi que le roi. La marquise avait laissé des instructions, pour qu’après son décès, ses entrailles et son cœur, soient léguées au prieuré de Saint Menoux. Les entrailles sont déposées dans une urne mal scellée, et données à un homme, pour les porter au prieuré situé à 3 lieues. En route l’odeur émanant de l’urne dégoûtent le berger, qui ouvre le récipient, et en jette le contenu dans un fossé. Les cochons et les chiens se précipitent sur les entrailles
texte: Jean.Kowalski
Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, née le 5 octobre 1640 au château de Lussac-les-Châteaux, morte le 26 mai 1707 à Bourbon-l'Archambault, plus connue comme Madame de Montespan. Fille du duc de Mortemart et de Diane de Grandseigne, Françoise, qui prit plus tard le nom d'Athénaïs sous l'influence de la préciosité, fut d'abord élevée dans un couvent à Saintes. Elle en sortit en 1658, sous le nom de Mademoiselle de Tonnay-Charente. Arrivée à la Cour de France peu après, grâce à l'intervention d'Anne d'Autriche, la jeune fille est attachée au service d'Henriette d'Angleterre, belle-sœur de Louis XIV. Elle épousa en février 1663 Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan († 1701), dont elle eut Marie-Christine de Gondrin de Montespan (1663-1675) et le duc d'Antin (1665-1736). Elle rencontra Louis XIV, à l'automne 1666. Il commençait déjà à délaisser sa favorite, Louise de La Vallière. Elle devint sa maîtresse en mai 1667. Lorsque son mari apprit la nouvelle, il fit un scandale à la cour et fut promptement enfermé au Fort-l'Évêque, puis exilé sur ses terres.
La marquise de Montespan donne huit enfants au roi, deux mourront en bas âge, les autres seront tous légitimés :
Louis Auguste, duc du Maine, qui épousera Marie Angélique de Bourbon-Condé
Louis César, comte de Vexin, qui sera abbé de Saint-Denis
Louis Alexandre, comte de Toulouse et futur gouverneur de Bretagne
Louise Françoise, mademoiselle de Nantes, future épouse de Louis III de Bourbon, prince de Condé
Louise Marie Anne, mademoiselle de Tours
Françoise Marie, mademoiselle de Blois, future épouse de Philippe, duc d’Orléans, le Régent
Malheureusement ses enfants vont être à l’origine de sa disgrâce. En effet pour s’occuper de leur éducation, la marquise de Montespan choisit Françoise d’Aubigné. Le roi tombe rapidement amoureux de cette femme et la fait marquise de Maintenon. Cette dernière se refuse à lui en lui conseillant vivement de retourner auprès de sa femme.
Eperdument amoureux, Louis XIV suit les conseils de la marquise de Maintenon et éloigne la marquise de Montespan en la faisant dame de chambre de la Dauphine.
Délaissée par le roi, détestée par l’entourage de la Grande Mademoiselle et par Bossuet, supplantée par la duchesse de Fontanges puis par la marquise de Maintenon, son nom est prononcé dans l’affaire des poisons en 1680. C’est grâce à l’intervention du roi qu’elle ne sera pas inquiétée. Elle reste à la cour jusqu’en 1691, puis se retire dans un couvent où elle terminera ses jours.
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Portrait de la marquise de montespan Image trouvé sur le site Allposter.com
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Madame de Montespan à Port Royal
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A Madame de Montespan Illustration de Gustave Doré de la fable de Jean de la Fontaine
L'apologue est un don qui vient des Immortels; Ou, si c'est un présent des hommes, Quiconque nous l'a fait mérite des autels: Nous devons, tous tant que nous sommes, Ériger en divinité Le sage par qui fut ce bel art inventé.C'est proprement un charme : il rend l'âme attentive, Ou plutôt il la tient captive, Nous attachant à des récits Qui mènent à son gré les cœurs et les esprits.O vous qui l'imitez, Olympe, si ma muse A quelquefois pris place à la table des dieux, Sur ses dons aujourd'hui daignez porter les yeux, Favorisez les jeux où mon esprit s'amuse.Le temps, qui détruit tout, respectant votre appui, Me laissera franchir les ans dans cet ouvrage:Tout auteur qui voudra vivre encore après lui Doit s'acquérir votre suffrage.C'est de vous que mes vers attendent tout leur prix: Il n'est beauté dans nos écrits Dont vous ne connaissiez jusques aux moindres traces.Eh! qui connaît que vous les beautés et les grâces?Paroles et regards, tout est charme dans vous. Ma muse, en un sujet si doux, Voudrait s'étendre davantage;Mais il faut réserver à d'autres cet emploi; Et d'un plus grand maître que moi Votre louange est le partage.Olympe, c'est assez qu'à mon dernier ouvrage Votre nom serve un jour de rempart et d'abri.Protégez désormais le livre favoris Par qui j'ose espérer une seconde vie; Sous vos seuls auspices, ces vers Seront jugés, malgré l'envie, Dignes des yeux de l'univers.Je ne mérite pas une faveur si grande, La fable en son nom la demande:Vous savez quel crédit ce mensonge a sur nous.S'il procure à mes vers le bonheur de vous plaire, Je croirai lui devoir un temple pour salaire:Mais je ne veux bâtir des temples que pour vous.
D'après Fables de Jean de La Fontaine
D'après Fables de Jean de La Fontaine
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Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de MontespanPortrait placé dans la galerie au-dessus d’une souscription pour Marguerite de La Madeleine.
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